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J’ai osé me lancer dans l’entrepreneuriat

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Je reprends aujourd’hui la plume sur le blog car ça fait bien trop longtemps que je n’y avais pas épanché mes pensées, pourtant il y a bien des choses que j’aurais voulu partager avec vous chers lecteurs.

Préparez-vous je vais vous raconter ma vie. Ceux qui n’aiment pas les billets d’humeur, passez votre chemin. En toute amitié bien sur 😉

Alors, voilà de nombreuses choses se sont passées ces derniers mois. Et 2018 sera désormais une année marquante dans le livre de ma vie. Parce qu’en 2018, j’ai osé. J’ai vraiment osé. J’ai osé sortir de ma zone de confort, j’ai osé prendre des risques, j’ai osé me lancer dans entrepreneuriat.

syndrome-imposteurÇa ne s’est pas fait en un jour. Le cheminement a pris de nombreux mois même. D’ailleurs il y a 3 ans en arrière, je n’aurais jamais songé une seconde à l’entrepreneuriat.

Je n’aurais pas imaginé avoir un jour le courage, la confiance, l’audace de quitter la vie confortable du salariat pour un avenir incertain.

J’enviais énormément les personnes pour qui l’entrepreneuriat était le moteur même de leur vie, convaincue que cette fibre, moi je ne l’avais pas. Ajouté à cela une bonne dose de syndrome de l’imposteur et une crise de légitimité. Bref, entre la vie d’entrepreneur et moi, il y avait un gouffre.

On dit qu’on sait ce qu’on quitte, mais on ne sait pas ce qui nous attend. Mais est-il raisonnable de rester immobile toute sa vie et prendre le risque de rater de vivre de belles choses juste parce qu’on a peur ?

Ça n’est pas ma vision de la vie. Au contraire, je sais que plus je sors de ma zone de confort, plus j’évolue et plus je me sens vivante.

Alors voilà, un jour, j’ai osé me lancer dans le monde merveilleux (ou pas) de l’entrepreneuriat.

Décider… puis oser… tout un cheminement

J’ai été salariée pendant près de 8 ans. Avec un poste dans le Marketing et la Communication pendant près de 7 ans dont je suis extrêmement reconnaissante car il m’a permis de construire la femme que je suis aujourd’hui. Je dois beaucoup à mon patron et les personnes qui m’ont entourées pendant ces 7 années.

On dit que l’un des leviers pour être heureux au travail est de nourrir des relations harmonieuses et positives avec les autres. Ce que je valide complètement.

Mais voilà, ces deux dernières années, je sentais que quelque chose n’allait plus. Difficile de mettre des mots dessus, mais quelque chose ne collait plus entre ce que je faisais et ce que je ressentais.

Je vous passe les détails, mais s’en est suivi une période de plusieurs mois très très compliquée. Perte de sens totale dans ce que je faisais, perte d’alignement, énorme remise en question, plus de goût ni d’entrain. Je ne sais pas aujourd’hui si c’est un burn out que j’ai traversé. Mais c’était bien plus qu’une grosse déprime.

Le hic dans tout ça, c’est que les personnes qui m’entourent, connaissent la plupart du temps une Julie tout sourire, motivée et plein d’optimisme. D’autant que je portais aussi la casquette de Responsable du Bonheur au Travail dans mon organisation en plus de ma fonction Marketing. Plutôt cocasse une Chief Happiness Officer en pleine dépression, non ?! 😉

Alors pendant toute cette période j’ai porté un masque. Parce que je me disais que je n’avais pas le droit d’aller mal. Je n’avais pas le droit d’être faible, vulnérable. J’avais tellement peur d’être jugée, de ne pas être comprise. Mais ce masque était de plus en plus difficile à porter. Et chaque jour qui passait, je devenais de plus en plus l’ombre de moi même. Je partageais d’ailleurs sur ce blog, il y a un an tout pile, mon besoin latent de changement dans cet article.

On dit que parfois il faut vraiment toucher le fond pour arriver à se relever. Et je crois que c’est ce qui s’est passé. Un jour j’ai craqué. Complètement. Et c’est en craquant, en sortant enfin tout ce que j’avais sur le cœur, en m’autorisant enfin à aller mal, à accueillir ma vulnérabilité et à permettre aux autres de l’entendre, que j’ai réussi peu à peu à me retrouver. J’ai réussi à me reconnecter à moi, à mes besoins.

J’ai compris que pour retrouver du sens dans ma vie, j’avais besoin de prendre une décision.

La décision qui allait tout changer

Un jour, j’avais entendu cette phrase :

Mon confort de vie ne vaut pas le prix de ma liberté.

Cette phrase a tellement résonné en moi.

Je savais au fond de moi que ce à quoi j’aspirais le plus c’était d’être libre, de vivre selon mon propre rythme et de faire une activité alignée avec mes valeurs.

J’étais passionnée par le sujet du bonheur, du développement personnel et du bien-être au travail dans lequel je m’impliquais depuis quelque temps déjà. J’avais besoin de contribuer au monde et de me rendre utile pour les autres. Et je savais que c’était vers là que je voulais aller.

Alors, j’ai quitté ma vie confortable et j’ai choisi le chemin de la liberté.

Je suis consciente d’avoir beaucoup de chance aujourd’hui de me lever chaque matin et travailler sur un sujet qui me passionne et dans lequel je me sens pleinement alignée.

J’ai aussi une chance inouïe d’être entourée de gens merveilleux et bienveillants qui m’ont apporté de la confiance et du soutien dans ce que j’entreprenais.

Tout ça pour vous dire que la vie est surprenante. Et parfois, souvent même, les périodes difficiles de la vie font éclore de magnifiques transformations.

LA-VIE

Je n’aurais jamais pensé un jour être mon propre patron. Mais voilà, aujourd’hui c’est ma réalité.

Je pense qu’il est essentiel de rester toujours connecté à soi, à ses aspirations profondes, à ses valeurs, ses rêves. Ajoutez à cela une bonne dose d’audace et de courage, et la vie fera le reste.

Et si pour l’instant vous aspirez à une autre vie que celle que vous vivez mais vous n’arrivez pas encore à mettre le doigt sur ce qui vous anime. Prêtez vous à l’exercice de l’Ikigai qui peut vous donner de bonnes premières pistes.

En revanche, ne rêvez pas trop. On a beau être acteur de sa vie et choisir son propre chemin, tout n’est pas rose tous les jours. C’est pour ça qu’il est primordial de toujours garder son « Big Why » en tête.

Pourquoi je fais les choses ? Quelle est ma raison d’être ?

téléchargementJ’étais tombée sur cette image qui illustre bien la réalité d’une vie d’indépendant. Je crois que tout est dit.

Je n’en suis qu’au début de cette vie là. Et je suis prête à accueillir toutes les belles choses et affronter toutes les difficultés. La vie n’est-elle pas après tout un défi permanent ?

Croire en soi et avoir une confiance infinie envers la vie, voilà la clé.

Ne vous jugez pas chaque jour sur ce que vous récoltez, mais sur les graines que vous semez. Robert Louis Stevenson.

master-bonheur-au-travailIl y a un an je gagnais les Masters du Bonheur au Travail en Occitanie avec mon entreprise.

Et aujourd’hui j’ai lancé ma chaîne de Podcast sur le sujet, et je créé ma propre petite entreprise.

Parfois je me dis « Wahou, j’ai de la chance ! ».

Mais en fait non ! « J’aide la chance ».

Aujourd’hui, mes journées ne sont jamais les mêmes. J’écume les coffee shop de Montpellier, Toulouse, Paris et ailleurs pour travailler. Et j’adore !

Je vois mes journées défiler bien plus rapidement que lorsque j’étais salariée et parfois c’est très frustrant cette course après le temps, mais il faut l’accepter. Et surtout bien s’organiser. Bref pour rien au monde je ne voudrai revenir en arrière.

Pour terminer, j’aimerais partager avec vous quelques notes d’un livre d’Antony Robbins que je lis en ce moment. Il parle du pouvoir de la décision. Et il amène à se poser les questions suivantes :

Comment vais-je vivre les dix prochaines années de ma vie ? Comment vais-je vivre aujourd’hui afin de créer le lendemain que je souhaite ? Quelles seront mes priorités à partir d’aujourd’hui ?

Je trouve que ce sont des questions puissantes à nous poser.

Dans dix ans, nous serons tous certainement arrivés quelque part. La question est de savoir où. Qui serais-je devenu ? Comment je vivrais ? Quelle sera ma contribution à la société ?

C’est maintenant qu’il nous envisager les dix prochaines années de notre vie et non quand elles seront écoulées.

La seule chose que nous avons à faire, c’est décider.

Si je veux des résultats différents, je dois agir différemment. Et le pouvoir de décider peut réellement être un catalyseur qui transforme nos rêves en réalité.

Je vous laisse méditer la dessus.

Si vous avez envie que je continue à écrire sur mes pérégrinations de ma nouvelle vie d’indépendante, laissez moi un commentaire en dessous. Je le ferai avec grand plaisir.

Et si vous aimez ce genre de billet d’humeur, n’hésitez pas à me suivre sur mon compte Instagram @missdjiu où je partage bien plus souvent ces derniers temps que sur le blog. On pourra interagir ensemble.

Bien à vous.
Julie

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